Article Analyse « La Proie » Michael Crichton
Bonjour à tous.
Ce matin, j’ai tourné un article vidéo « analyse de couverture ». Comme j’adore Michael Crichton, j’ai analysé, pour vous, la couverture de son roman « La Proie » (Robert Laffont – 2002). En faisant une courte Bio de l’auteur, je me suis aperçu qu’aujourd’hui 4 Novembre 2015, Michael Crichton nous avait quitté il y a tout juste 7 ans, il avait 66 ans.
Michael Crichton est un écrivain qui écrit de manière « Captivante », rendant sa lecture véritablement addictive.
Michael Crichton est Né en 1942 à Chicago . Il poursuit des études de médecine à Harvard. Il en sort diplômé en 1969. Pour se financer il écrit pendant ses vacances d’été.
Extrait de la préface de « Extrême urgence » chez Pocket
« Je payais mes études en écrivant des thrillers, publiés sous un pseudonyme, dans une collection de poche. En règle générale, j’accumulais des dettes jusqu’aux vacances. Lorsque ces dernières arrivaient, je m’asseyais devant mon bureau, repoussais mes livres et cahiers de cours, et me plongeais dans l’écriture à raison de dix huit heures quotidiennes. Je produisais en moyenne, vingt-cinq pages dactylographiées par jour. A la fin des vacances, j’envoyais le manuscrit enfin achevé à mon éditeur, installé à New York, en espérant qu’il l’accepterait tel quel, sans demander de corrections. Ce dernier point était d’une importance vitale. La reprise des cours, le lendemain de l’envoi, ne me laissait plus le temps de changer quoi que ce soit au premier jet. ».
Michael Crichton à découvert qu’il pouvait écrire un livre en une semaine et ensuite les vendres 2500$ Chacun (extrait tiré du site web de l’auteur).
Michael Crichton à réalisé sept films, en a produit quatre. Il a remporté 8 prix comme scénariste. Treize romans sont devenus des films. Réalisés entre autre par Steven Spielberg – « jurassic Park », « Le Monde Perdu ». Egalement, « Le mystère Andromède » ou « Divulgation »
Il a également enchainé Best Sellers sur Best Sellers.
Dans la famille de Michael Crichton, les films étaient considérés comme nocif. (Apparemment, il s’est rattrapé !)
Michael Crichton, quand il parle de réalisation, explique qu’il veut que le spectateur « participe » au film. Il a donc une écriture et un style de réalisation véritablement immersif.
On dit de Michael Crichton, qu’il était le meilleur dans son genre, le Techno-Thriller. Mystère de technologie médicale, roman de Science-fiction, génie génétique (lire Next), théorie du Chaos. cet auteur excelle véritablement.
Extrait du site web de l’auteur : http://www.michaelcrichton.com
« Comment on obtient ses idées pour les romans ?
J’aimerais bien le savoir ! on dirait que ça vient de nulle part. Souvent je pense que les gens mettent trop l’accent sur la notion « d’idée » pour une histoire. Déjà, dans une histoire, il n’y a pas une seule idée, il y en a plein. Ensuite, une idée par elle même ne vaut pas grand chose tant que vous ne l’avez pas couchée sur le papier. Et en cours d’écriture, l’idée change souvent ! C’est un peu comme un bâtiment. Au départ vous en avez une bonne idée et à l’arrivée, le bâtiment se révèle souvent différent du plan ou de l’intention de départ. »
Ses écrits (en Anglais) :
THE ANDROMEDA STRAIN – 1969
THE TERMINAL MAN – 1969
THE GREAT TRAIN ROBBERY – 1975
EATERS OF THE DEAD – 1976
CONGO – 1980
SPHERE – 1987
JURASSIC PARK – 1990
RISING SUN – 1992
DISCLOSURE – 1994
THE LOST WORLD – 1995
AIRFRAME – 1996
TIMELINE – 1999
PREY – 2002
STATE OF FEAR – 2004
NEXT – 2006
PIRATE LATITUDES – 2009
MICRO – 2011
Fondamentalement, n’est ce pas le mélange de créativité, d’imagination, couplé au désir d’immerger littéralement le lecteur tout au long de l’histoire qui a fait le succès d’une bonne fiction ?
Et vous en tant qu’auteur, que recherchez-vous ? Votre avis m’intéresse
N’hésitez pas à commenter cet article ou la Vidéo sur l’analyse de couverture. Les échanges sont toujours fructueux.
Hello Bruno
Ravie de découvrir ton blog. Intéressante ton analyse de couverture » La Proie » qui me la montre d’une autre façon car je n’aime pas du tout. Mais maintenant je comprends les choix créatifs et je regarderais un peu mieux. Avec Michael Crichton, la seule question que je pose « c’est je l’ai lu celui là ou pas ? » C’est cool quand tu peux capitaliser aussi sur ton nom pour un auteur.
Bravo pour ta vidéo et bravo d’avoir pris un auteur de SF pour ouvrir le bal 🙂
Hello Marjorie,
merci pour ton commentaire, c’est très sympa. Tu as raison pour le volume de roman de Michael Crichton, en faisant la liste, j’ai du aller vérifier dans ma biblio pour faire le point. En fait, il m’en manque ! C’est donc génial, je vais devoir les lires…Pour la couverture, ce qui sympa sur les choix créatifs, c’est qu’au vu du sujet, le graphiste n’a pas mis de texture type électronique ou carte à puce pour illustrer les nanotechnologies. Il a préféré prendre cette texture pour simuler une forme de virus dans l’air…Mais il ne faut pas que j’en dise trop pour ceux qui n’ont pas encore lu ce roman, très prenant.
Chapeau Bruno !
C’est une belle vidéo que tu nous offres là pour ouvrir ton blog.
Et en plus, ça a un côté fascinant de connaitre les secrets des dieux de la couverture qui cartonne ! Et tu n’as pas pris le moindre des auteurs (rire).
Fred
Hey! Merci fred,
Merci pour ton post. Oui, démarrer par Michael Crichton, ç’est cool. J’adore cet auteur. Il fait parti des écrivains qui m’ont donné envie d’écrire et toi tu m’a permis de m’y coller. Ecrire, structurer, imaginer. Michael Crichton excellait. Il a écrit aussi une Biographie romancée d’après une histoire vraie dont le titre est : « Un train d’or pour la Crimée » – très loin des techno-thriller que l’on lui connait, c’est l’histoire d’un malfaiteur de génie, virtuose de l’organisation, prince du travestissement et de l’humour noir ça se passe en 1855. Un vol impossible dans un train – 12 000 Livres Or – c’est très bien documenté et il fait de longue pause pour expliquer les actions et l’époque. Vraiment génial!
J’adore !
Merci pour cette vidéo captivante, ton explication de la couverture de La Proie
me permet de mieux ressentir l’impact des différents éléments qui composent l’image de couverture et leur importance.
Très instructif et convainquant 😉
Merci Nataly pour ton commentaire, j’y suis sensible. Tu as dit le mot clé juste « impact » c’est tout l’objectif émotionnel d’une bonne couverture. Je profite de ton commentaire pour rappeler les fondamentaux d’une couverture : émotion (on n’achète que des émotions), promesse (une bonne couverture suggère un bon contenu) et preuve (une couverture bien mise en page, suggère une maitrise du contenu). Encore merci et une belle journée à toi.
Hey Bruno, tu démarres fort !
Article très percutant et vidéo très instructive !
Tu expliques très bien, et moi aussi je comprends mieux maintenant le choix de cette couv que je ne trouve pas fantastiquement attirante a priori.
Je ne sais pas comment j’aurais réagi en découvrant ce livre, en magasin ou sur internet. Je pense que j’aurais craqué pour l’auteur, mais pour la couv s’il était inconnu ? Je ne suis pas convaincue.
Mais en tout cas, je suis ravie de pouvoir analyser une couv en 6 points comme tu le fais. C’est fou le nombre d’éléments qu’on voit « sans voir » et qui nous influencent inconsciemment !
Honte à moi, je n’ai jamais lu Crichton, et j’adore les techno-thrillers (que je ne me vois pas écrire, il faut s’y connaître et moi ce serait plutôt thrillers psychologiques que j’expérimente).
Quel parcours ce Michael Crichton ! Ecrire tant de best-sellers, c’est magnifique ! Le rêve de tout écrivain je suppose 😉
Hi Marjorie, merci pour ton commentaire, c’est très sympa de ta part.
Crichton a sorti ce roman en 2002. Comme cette couverture n’est pas conçue comme un effet de mode (au contraire des romans pour ados, par exemple), elle est véritablement universelle. D’un point de vue visuel, c’est vrai qu’elle ne transcende pas. Par contre, elle évoque du mystère avec le noir qui occupe une bonne partie de la surface de la page. Pour les fans, je pense que cette idée de mystère est très efficace. Car quand on est Fan on aime sans compter. Pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur, ça peut avoir un effet de curiosité, d’autant que quand l’éditeur lance ce type de Roman, les médias prennent le relais. Donc on est forcément impacté en bien ou en mal. C’est la posture Marketing dont tout auteur a besoin. Comme il s’agit d’une histoire sur base des nanotechnologies, on peut remercier le créatif de ne pas avoir collé des cartes à puces devant, derrière et sur la tranche. Il a pris un risque calculé. Avec une star en tant qu’auteur il est possible de se démarquer visuellement. Encore merci pour ton post, ça fait vivre le blog, d’ailleurs, je remercie encore une fois tout le monde d’avoir pris un peu de son temps. Enjoy!