Hello, comme vous l’avez lu(e), je suis très prétentieux, en plus…je persiste et je signe ! Je le répète : confiez-moi votre couverture et vous allez sauter de joie ! En me confiant votre couverture, je sais que vous me confiez votre manuscrit d’auteur(e) et j’en suis très conscient. Si votre désir le plus profond, c’est de vendre des livres, alors la couverture peut rendre votre travail d’auteur(e) très réel.
En attendant, je vous invite à voir la vidéo sur la couverture de J.R. Ellyroy, c’est une des plus belle couverture que j’ai jamais vue.
Je vous met le chapitrage de la vidéo, c’est pratique quand on souhaite aller à l’essentiel !
– Introduction : 0 > 1.20 minute
– Les 6 points fondamentaux d’une bonne couverture : 1.20 mn > 2.04 mn
– Présentation du visuel de la couverture : >2.40 mn
– Biographie de l’auteur : >3.00 mn
– Commentaire de la presse sur le roman : >5.11 mn
– lecture du synopsis du roman : >7.34 mn
– Analyse de la couverture de J.R. Ellory Les Assassins : >9.25 mn
Quand j’écris « plus belle » il ne s’agit pas d’esthétisme bien que je travaille dans la création graphique.
Non, quand j’écris « plus belle » je parle d’impact émotionnel. Parfois je ne trouve pas mes mots, je suis fébrile et je ne sais pas comment décrire l’émotion que me procure cette couverture.
C’est pour cela que dans la vidéo, j’exprime le fait que cette dernière « fait peur » en fait, j’ai trouvé « elle fait froid dans le dos ». Si on s’y attarde un « certain malaise » peut nous saisir. la symbolique « du gant qui va t’étrangler » est extrêmement forte et illustre parfaitement le roman de J.R.Ellory.
Cette couverture génère une angoisse, elle a gagné, je me rend !
Une des problématiques des écrivains qui s’auto-éditent est simple, avant de découvrir l’histoire ou l’expertise on voit en premier la couverture. c’est la première rencontre, le premier contact.
Peut-être qu’au moment ou le regard de votre futur lecteur croise votre ouvrage, il a d’autres soucis en tête, peut-être qu’il est pressé, peut-être qu’il ne vous cherche tout simplement pas ou qu’il cherche un autre type de roman. Alors, comment « aimanter » le regard et l’esprit du public ?
Votre couverture (hormis de répondre à certains critères) doit impacter émotionnellement. Si le contrat est rempli, alors une bonne partie du chemin vers la lecture de votre ouvrage est gagnée ! Il y a de fortes chances que votre futur lecteur fasse le geste suivant, à savoir : venir à la rencontre de vous et de votre histoire.
La sobriété comme force de proposition
On se croirait revenu au bureau, en réunion et entendre le DRH (je n’ai rien contre les DRH). Plus votre couverture est sobre, plus elle est directe, plus elle est émotionnelle, plus elle impacte le regard et l’esprit.
La couverture de « Assassins » répond à tous ces critères
– Un titre court et un choix de typo adéquat (la typographie est le point faible des auteurs qui réalisent eux-même leur couverture)
– un symbole représentatif du genre. Hyper-puissant émotionnellement
– la vertu du noir et du blanc – ce fort contraste. La couleur c’est la vie non ? et le roman parle des plus grands meurtriers des USA.
– la sobriété de la mise en page. (ce qui pose une signalétique re-dou-ta-ble) Pour le reste si vous suivez la vidéo, vous aurez dans l’analyse les compléments d’une bonne couverture.
En savoir un peu plus sur R.J.Ellory
Une courte interview promotionnelle de l’auteur par Antoine de Caunes : http://www4.fnac.com/Roger-Jon-Ellory/ia647422#Biography
Intéressant, car il parle de l’approche qu’il a faite sur un autre de ses romans : « Les Anges de New-York »
Le site des éditions Sonatine : http://www.sonatine-editions.fr/
Voila, « It’s done! » Parcourez mon site, regardez les commentaires, et confiez-moi votre vie. Bruno
Wow !Cette couverture est superbe et bien d’accord avec ton analyse : elle en jette. Toutefois, comme l’image est totalement subjective, elle me fait penser directement à un tueur à gages, un tueur haut de gamme qui agit sur contrat et avec détachement. Et non pas sur des pulsions ou motivation personnelle comme un sérial killer imitateur dont tu parles dans le pitch. (qui du coup n’allait plus du tout avec les suppositions que je commençais à me faire dans ma tête)
Donc à voir si l’émotion de la couv et le contenu réel du livre sont en adéquation avec ma représentation mentale des « assassins » du titre.
Tu m as vraiment donné envie de le lire pour l’intrigue mais aussi pour le parcours de cet auteur. Respect devant tant de détermination !
Mission accomplie avec cette nouvelle vidéo. A chaque couverture analysée, tu nous fais mieux comprendre les enjeux cachés. Merci.
Bonjour Marjorie,
merci pour ton commentaire. Tu as raison, la symbolique est très tueur à gages. Je n’ai pas lu encore le livre. Voila pour mémo le pitch du roman.
Source Amazon : http://www.amazon.fr/gp/product/B0112YIHTI/ref=dp-kindle-redirect?ie=UTF8&btkr=1
Le serial killer le plus dangereux de tous les temps est parmi vous mais seule une personne le sait… Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald, et obsédé par les serial killers, celui-ci découvre en effet que ces meurtres ont été commis à la date anniversaire d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre, selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ? En compagnie de Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving, détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier, à l’intelligence aussi fulgurante que morbide et à la virtuosité impressionnante. Bouleversant tous les clichés de rigueur, R. J. Ellory transfigure ici totalement le genre du roman de serial killer, dont on pensait pourtant avoir fait le tour, en lui insufflant un souffle complètement nouveau, comme seuls les très grands écrivains savent le faire. Avec le formidable sens de l’intrigue, des personnages, du suspense et le pouvoir d’émotion qu’on lui connaît, il nous donne ainsi le roman définitif sur le sujet.
Biographie de l’auteur
R. J. Ellory est né en 1965. Après entre autres, Seul le silence, Vendetta, Les Anonymes, Mauvaise étoile ou Papillon de nuit, Les Assassins est son huitième roman publié en France par Sonatine Éditions.
Au passage tu as raison, c’est pour cela que je parle du film » Les trois jours du condors » avec Robert Redford. C’est cette sensation laissée par le film qui a surgit dans mon esprit. Comme quoi, une couverture qui fait référence avec une symbolique simple, impacte très fortement nos émotions. Un point de repère qui évite à la couverture trop de pédagogie.
Les références du film au passage, prise sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Trois_Jours_du_Condor
Données clés
Titre original Three Days of the Condor
Réalisation Sydney Pollack
Scénario Lorenzo Semple, Jr.
David Rayfiel
Acteurs principaux
Robert Redford
Faye Dunaway
Sociétés de production Dino De Laurentiis Company
Paramount Pictures
Pays d’origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Thriller, espionnage, romance
Durée 117 minutes
Sortie 1975
Encore merci d’avoir pris du temps pour commenter – °-)
Merci Bruno pour cette nouvelle analyse, qui me donne vraiment envie de lire ce roman !
C’est fou comme la simplicité peut être évocatrice !
Tu vas rire, mais je n’avais pas vu le volant. J’avais imaginé que le gant tenait un… couteau. Va savoir pourquoi !
En tout cas, cela évoque bien le meurtrier, froid et implacable, et comme le dit Marjorie avant moi, j’ai moi aussi en tête plutôt un tueur à gage. En tout cas, le gant évoque pour moi le calcul, des enjeux très importants et bien loin d’un crime crapuleux.
Je suis très admirative de sa ténacité, à cet auteur ! Il a dû battre le record des refus d’éditeurs 😉
Hello Marjorie, merci pour ton commentaire.
Si tu as vu un couteau, ça veut bien dire que la symbolique marche à fond. Comme cette couverture est quasiment « dénudée » avec le noir et blanc et que l’essentiel est dit elle est d’une efficacité redoutable °-)